Vaylon (Strasbourg) invente le buggy volant Pégase

Pégase, c’est le nom de baptême d’un buggy pas comme les autres : doté d’un moteur d’ULM et d’une voile de parapente, l’appareil a la capacité de s’élever dans les airs. C’est une entreprise strasbourgeoise qui a mis au point ce véhicule du futur.

James Bond n’aurait sans doute pas craché sur cette nouvelle machine volante, lui qui a eu le privilège de piloter un buggy dans deux épisodes seulement, mais en restant cantonné sur la terre ferme !
Cette semaine, le salon de l’armement Eurostory (Villepinte, près de Paris) avait sa vedette : il s’agissait du Pégase, cet engin hybride combinant les fonctionnalités d’une voiture tout terrain et d’un ULM. Le véhicule, conçu par la start-up strasbourgeoise Vaylon, fraîchement sorti des chaînes de production, intéresse de près l’Armée Française qui compte l’utiliser comme appareil de reconnaissance sur les terrains de guerre difficiles.

Un bolide discret pour les commandos

Le Pégase est doté d’un moteur à essence, de quatre roues motrices et d’une hélice positionnée derrière ses deux sièges, et d’une voile de parapente. Dans les airs, il est capable d’atteindre la vitesse de 70 km/h et de supporter une autonomie de 3 heures en vol, et de 100 kilomètres au sol. Vaylon ambitionne d’en faire « le premier véhicule homologué à la fois sur route et dans le ciel ».
Outre l’armée, ce véhicule révolutionnaire pourra être utilisé par les effectifs de la Sécurité Civile qui souhaitent survoler des décombres et pénétrer dans les infrastructures démolies à la suite d’une catastrophe naturelle.
Le fabricant alsacien n’exclut pas de prendre des parts de marchés dans le secteur des loisirs. Le Pégase, commercialisé auprès du grand public, coûterait entre 100 et 150 000 euros.

« Le buggy a décollé en 50 m, il atterrit sur 15 mètres. La phase d’essai en vol va se poursuivre au second semestre. L’objectif est de commencer la commercialisation et la fabrication en série fin 2015 » précise le fondateur de Vaylon.

Post author

Laisser une réponse