La SNCF indique qu’aucun « plan de suppression de dessertes » n’est programmé sur son réseau pour 2010-2011. Cette annonce vient démentir les informations des Echos selon lesquelles la compagnie ferroviaire aurait envisagé une refonte de son offre, voire des suppressions de trafic sur certains axes, notamment « Lille-Strasbourg » et « Nantes-Strasbourg ».
L’information, délivrée toute chaude lundi matin par le journal « Les Echos », n’a pas fait long feu.
Dans son édition du jour, le quotidien d’information économique et financière annonçait que la SNCF procédait actuellement à une étude sur la rentabilité des ses lignes à grandes vitesse (TGV) et qu’à l’issue de ce check up, une forte réduction de l’offre, voire des suppression de trafic entre certaines destinations, pourraient être envisagées en 2011.
Le nœud ferroviaire strasbourgeois était particulièrement visé par les premières rumeurs de suppression de dessertes, puisque les axes Lille-Strasbourg et Nantes-Strasbourg sont parmi les moins rentables du réseau SNCF.
Selon les Echos, la ligne Paris-Arras était également dans le viseur du groupe ferroviaire qui, dans son projet de budget 2010, avait spécifié que sa « branche Voyages prévoyait une refonte plus profonde à compter du service 2011, en particulier sur les relation Paris-Arras, Nord-Est et Est-Atlantique« .
En réaction à toutes ces informations, la SNCF a démenti lundi matin avoir engagé tout plan de suppression de lignes en 2010, faisant état au passage d’une « augmentation de l’offre de TGV de l’ordre de 1% en 2010 sur un total de 800 TGV chaque jour ».
Le groupe a néanmoins précisé que « des travaux plus poussés d’évolution de l’offre TGV étaient engagés« .