Alsace : nouvelle saignée chez Sony

Le rachat de l’usine Sony par la société bretonne Cordon Electronics va se traduire par la suppression de 154 postes.

Nouveau coup dur social chez Sony Ribeauvillé (Haut-Rhin), dernier bastion français du géant mondial de l’électronique.
En moins de dix ans, cette usine, qui compte encore 516 salariés, a essuyé pas moins quatre plans sociaux qui se sont traduits par la perte d’un millier d’emplois.

Le site est sur le point de subir une nouvelle restructuration liée à la prise de contrôle de Cordon Electronics, une société bretonne (Côte d’Armor) spécialisée dans le service après-vente et la sous-traitance électronique.
Sony Alsace TEC France, l’entité qui gère l’entreprise avec Sony et le futur repreneur, engage cette semaine des négociations avec ses partenaires et les syndicats de l’usine alsacienne pour définir les contours d’un plan de sauvegarde de l’Emploi (PSE) portant sur la suppression de 154 nouveaux postes.

Visibilité de quatre ans avec Sony

Dans quels services ? Principalement les Ressources Humaines et la comptabilité, la nouvelle direction souhaitant maintenir les opérateurs, l’ingénierie et le service après-vente. Les procédures de départs volontaires et de mutations en interne seront privilégiées « pour limiter au maximum les licenciements secs ».
Dans les années fastes des années 1980 et 1990, Sony était un des plus gros employeurs de la région Alsace (1 600 salariés). Aujourd’hui, il s’agit du dernier débouché français pour Sony qui promet de fournir au site des « volumes d’activités pendant au moins quatre ans ».

Un engagement pris avec le repreneur Cordon Electronics (1 500 salariés), leader du SAV (téléphones mobiles, écrans plats, informatique, internet) et fournisseurs de grands groupes comme Canal +, SFR, Carrefour, Orange.

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