A Strasbourg on développe les solutions éoliennes de demain

L’entreprise strasbourgeoise Aeolta a misé sur le développement durable. Elle propose d’adapter la production d’énergie éolienne aux contraintes de la ville, grâce à des modules éoliens faciles à installer, discrets et silencieux. Un engagement éthique dont l’esthétisme n’a pas échappé au jury du Janus de l’Industrie 2009 qui vient de récompenser le projet.

Le module éolien développé par l’entreprise strasbourgeoise Aeolta a été récompensé par le Janus de l’industrie, pour le palmarès 2009 de l’Institut Français du Design. Label officiel du design, ce prix existe depuis 1953 (arrêté ministériel du 13 novembre) et il est parrainé par les ministres de l’Industrie et du Commerce extérieur. Cinq critères de jugement ont conduit les membres du jury à choisir de distinguer le dispositif d’Aeolta : ergonomie, esthétique, économie, éthique et émotion.

« Notre ambition est de répondre d’une manière nouvelle à la problématique de la production d’énergie renouvelable et d’être complémentaire des solutions qui existent déjà, comme le photovoltaïque », indique Philippe Léonard, directeur de la société, pour expliquer l’intérêt du projet d’Aeolta. La start-up alsacienne a décidé d’adapter la production d’énergie éolienne aux contraintes urbaines. Elle a donc développé des modules à fixer sur le faitage des toits pour capter l’énergie du vent et la transformer en électricité. Discrètes et parfaitement intégrées à l’architecture (dans une sorte de cube), ces éoliennes ne présentent pas les inconvénients de pollutions visuelle et sonore généralement reprochés aux éoliennes traditionnelles et pourraient couvrir entre 5 et 20% de la consommation énergétique totale d’une maison (selon l’orientation et l’environnement proche de sa toiture).

Le chef d’entreprise travaille actuellement aux modalités de raccordement au réseau que le cadre réglementaire ne permet pas encore mais pour lequel Aeolta est techniquement prête.

 

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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