McDo de Colmar Houssen : braquée, puis mise à pied…

Une salariée du McDo Colmar Houssen, braquée lundi dernier, a été mise à pied dans la foulée pour non-respect des consignes de sécurité…

Sympa, le début de semaine ! Lundi dernier, alors qu’elle attaque sa journée au McDo de Comar Houssen un peu avant 7 heures, la manager du dit fast-food se fait braquer. C’est déjà beaucoup, on en convient, mais ce n’est pas tout. Dans la foulée, le jour même s’il vous plaît, le franchisé du restaurant décide de la mettre à pied pour une durée indéterminée. Motif invoqué ? Non-respect des consignes de sécurité !

Car après les braquages du McDonald’s de l’avenue d’Alsace, le 29 novembre dernier, et celui de Horbourg-Wihr, le 4 décembre dernier, le patron de la franchise avait mis au point des consignes « anti-braquage », concernant notamment les horaires de départ et d’arrivée, et interdisant de se retrouver seul au sein du restaurant. Si on arrive en premier, alors, allez savoir la démarche à suivre…

 

2. « Maladresse »

Attendre dans sa voiture peut-être ? Bref. « Il s’agit d’une mise à pied à titre conservatoire en attendant que je tire au clair les motifs de son arrivée avant l’horaire, avait cru bon de préciser, dans un premier temps, l’employeur. Il ne s’agit pas d’une sanction disciplinaire, je n’ai pas l’intention de la licencier, mais plus d’une mesure pédagogique. »

Pédagogie, quand tu nous tiens… Depuis, il a reconnu avoir fait preuve de « maladresse » tout en réfutant le terme de « double peine ».

Et si le franchisé n’a pas l’intention de la licencier, la salariée n’a pas l’intention de revenir. Alors, à suivre… (source : Dernières Nouvelles d’Alsace).

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse