Le nouveau retard annoncé dans la mise en service du réacteur nucléaire de Flamanville (Manche) entraîne le report de la fermeture de la centrale de Fessenheim (Bas-Rhin) qui devait lui être concomitante.
[...]Un Comité opérationnel départemental anti-fraude vient d’être mis en place dans le Bas-Rhin pour traquer, dans les entreprises, le travail dissimulé et les irrégularités relatives aux prestations sociales.
[...]Le tribunal de grande instance de Strasbourg vient d’ordonner la suspension, pour procédure irrégulière, du plan de sauvegarde de l’emploi engagé par la direction de Steelcase, fabricant de mobilier de bureaux à Marlenheim (202 salariés). En avril, le groupe américain avait annoncé la fermeture du site alsacien.
[...]A Strasbourg, le Prix de la performance Les Echos-la carte Corporate (Air France – American Express) vient d’être décerné à trois entreprises du département du Bas-Rhin.
[...]Le géant français de l’édition de logiciels de gestion poursuit son maillage du territoire français jusqu’en Alsace. L’entreprise vient de s’installer à Lingolsheim dans la banlieue ouest de l’agglomération strasbourgeoise. La société fait de la proximité un atout en faveur de ces nombreux clients.
[...]Au début du mois de mars, la société Adler a été placée en liquidation judiciaire par le TGI de Strasbourg. Retour sur la chute de cette entreprise familiale souvent citée comme exemple dans le département du Bas-Rhin.
[...]Le spécialiste de l’industrie chimique BASF va supprimer la moitié de l’effectif de son usine de Huningue (Haut Rhin).
[...]La Collectivité Territoriale d’Alsace (CTA), qui devait notamment regrouper les deux conseils généraux du Bas-Rhin et Haut-Rhin, ne verra pas le jour : appelés à se prononcer par référendum, les sud-alsaciens ont clairement dit non.
[...]Au-delà des dégâts matériels, très importants, le sinistre qui a frappé mercredi le plus gros hébergeur français a coupé du monde de nombreux acteurs du web. Dans le quartier du Port de Rhin, une zone industrielle située à l’est de Strasbourg, non loin de la frontière allemande, la mobilisation a été maximale : plus de 100 pompiers sont intervenus sur les lieux pour circonscrire l’incendie d’un bâtiment appartenant à OVHCloud, une marque très connue des acteurs digitaux puisqu’il s’agit rien moins que du plus grand hébergeur français de sites internet. Les flammes, dont l’origine reste pour l’instant inconnue (la piste accidentelle reste très largement privilégiée par les enquêteurs), a ravagé une partie du centre de données de l’entreprise, soit la totalité des serveurs du Datacenter Strasbourg 2 (SBG 2) – un bâtiment de cinq étages – et plusieurs locaux d’une autre section, SBG 1. Huit salles du complexe ont échappé au feu, ainsi que l’ensemble des équipements de connexion au réseau (routeurs). Les conséquences techniques du sinistre survenu à OVH sont impressionnantes : le site centralise en effet un très grand nombre de données web qui ont subitement été privées de relais suite à la destruction des installations de l’hébergeur, et ou des coupures d’électricité. Le chiffre fourni par l’américain Netcraft, spécialisé dans la le monitoring Internet, donne la mesure des dégâts. Quelque 464 noms de domaines (adresses internet enregistrées) ont été touchés. Ce chiffre en cache un autre, beaucoup plus spectaculaire : dans la galaxie des moteurs de recherche, un volume de 3,6 millions de sites n’étaient plus accessibles en ligne. Des serveurs de secours Parmi eux, Coinhouse, un acteur français du marché des bitcoins, mais aussi le Centre Pompidou (le célèbre musée parisien) ou encore le portail public data.gouv.fr : tous ont fait part de dysfonctionnements dans l’utilisation de leurs courriels ou de connexions défaillantes. Les dommages ont été plus graves pour l’éditeur de jeux vidéos Facepunch, créateur de Rust : le britannique aurait signalé des pertes définitives de datas. Une information non encore confirmée par l’hébergeur qui compte sur des systèmes de sauvegarde pour assurer des récupérations. D’après Octave Klaba, fondateur et président d’OVHCloud, les bases SBG1 et SBG4 seront redémarrées d’ici lundi 15 mars prochain, et SBG3 quatre jours plus tard. Pour parer à l’urgence et redonner de la visibilité aux clients impactés, des transferts vont être réalisés vers un stock de nouveaux serveurs qui équipent les centres de Roubaix et Gravelines, dans le département du Nord, annonce la marque créée en 1999.
[...]François Hollande a annoncé que le décret interdisant l’exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) sera pris « cette année ». Mais la fermeture pure et simple du site prendra plus de temps.
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